"Nous dénonçons le fait qu’un convoi de militaires à bord d’un tank est entré aujourd’hui autour de 11h30 sur les terres communales de Atenco, pour escorter un escadron de travailleurs qui appartiennent à une entreprise privée qui réalise des études pour la construction du Nouvel Aéroport..." Communiqué vidéo du FPDT d’Atenco
Accueil > Atenco en lutte contre le projet d’aéroport
Atenco en lutte contre le projet d’aéroport
-
Incursion de l’armée sur les terres d’Atenco
20 avril 2016 -
Atenco de nouveau en lutte contre le projet d’aéroport
20 avril 2016Depuis le sommet des collines de Huatepec et de Tepezingo, les paysans maintiennent des gardes, tout spécialement les matinées, lorsque sont réalisées la plupart des travaux d’édification du futur aéroport...
-
Atenco contre Antorcha : une bourgade en lutte contre la métropole
5 avril 2012Atenco. Le nom évoque sûrement quelque chose pour de nombreuses personnes : celui d’une grande lutte victorieuse au Mexique contre un projet d’aéroport, l’image d’Epinal de machettes levées vers le ciel, le souvenir d’une répression d’Etat terrible en 2006, des images-chocs et des rencontres un peu déroutantes avec des personnes originaires ce village, venues à différentes reprises témoigner dans divers endroits de France et d’Europe de leur lutte, de leur histoire, et de la campagne politique menée ces dernières années afin d’obtenir la libération des prisonniers victimes de la répression de 2006.
Mais au quotidien, Atenco, c’est avant tout le nom d’une grosse bourgade paysanne située dans la banlieue nord-est de la ville de Mexico, entourée par une grande rocade routière, sorte d’équivalent mexicain de l’A86 parisienne. Une bourgade comme il y en a beaucoup d’autres dans tout le Mexique... à ceci près que celle-ci et les hameaux qui l’entourent conservent encore et toujours les énormes terres agricoles dont on déjà été dépossédés la plupart des villages environnants, désormais noyés dans la grande nappe urbaine de l’hyper-mégalopole mexicaine. Du nord-ouest au nord-est, Naucalpan : 800 000 habitants, Tlalnepantla : 600 000, Tultepec : 500 000, Coacalco : 450 000, Ecatepec : 2 millions... Atenco : 50 000, tout au plus (...)
-
Invitation à venir fêter la libération des douze prisonniers d’Atenco
4 juillet 2010Libération de tous les prisonniers d’Atenco !
Bonjour à tous et à toutes,
La Cour suprême mexicaine a rendu mercredi une décision que nous n’espérions pas : toutes les peines ont été annulées car les preuves utilisées pour les condamner ont été considérées comme illégales et ont été employées pour les accuser de délits qu’ils n’avaient pas commis. Elle a ordonné la remise en liberté immédiate de tous les prisonniers.
C’est pour une fois une très très bonne nouvelle qui nous arrive du Mexique et c’est avec beaucoup de joie que nous avons appris la libération de nos camarades d’Atenco.
Pour cela, le Comité Chiapas invite toutes celles et tous ceux qui veulent fêter cette nouvelle dans les locaux de la CNT au 33, rue des Vignoles mercredi
prochain, le 7 juillet, pour un apéro à partir de 20 h 30 et la diffusion d’un film rappelant les années de lutte. -
Libération des douze prisonniers politiques du FPDT d’Atenco
3 juillet 2010Le 30 juin, en début d’après-midi, la Cour suprême de justice du Mexique (SCJN) a rendu publique sa décision, à la majorité des votes des cinq juges de la Cour (quatre contre un), de libérer les douze prisonniers politiques du FPDT (Front des villages en défense de la terre) de San Salvador Atenco, emprisonnés et condamnés en 2006 à des peines de prison allant de 31 ans à 112 ans, suite à une lutte victorieuse contre un projet d’aéroport sur leurs terres et à la répression sanglante qui s’ensuivit par le gouvernement de l’État de Mexico et le gouvernement fédéral, les 3 et 4 mai 2006.
Une manifestation était prévue la veille du délibéré, le 29 juin, et un rassemblement devant la cour de justice de la ville de Mexico le 30 juin, dans la matinée et jusqu’à l’heure du verdict.
(...) -
La Cour suprême de justice de la nation ordonne la libération des douze détenus de l’affaire Atenco
1er juillet 2010La Cour suprême de justice de la nation ordonne la libération des douze détenus de l’affaire Atenco
Les ministres de la Cour ont accordé un amparo (décision de protection judiciaire) aux accusés, y compris les leaders du Front des villages pour
la défense de la terre Ignacio del Valle et Felipe Alvarez Medina.Mexico, District fédéral. À la majorité, les ministres de la première salle de la Cour suprême de justice de la nation ont décrété la libération des douze hommes, détenus depuis mai 2006 dans le cadre des événements de
San Salvador Atenco, État de Mexico. Par conséquent, les dirigeants du Front des villages pour la défense de la terre, Ignacio del Valle - condamné à 112 ans de prison pour enlèvement et séquestration - et Felipe Alvarez Medina, détenus dans la prison de haute sécurité de l’Altiplano, ont été également libérés. (...) -
Appel du Front communal en défense de la terre
31 mai 2010Front communal en défense de la terre
San Salvador Atenco, Mexique, mai 2010Recevez un salut rebelle et fraternel, venu du centre de la République mexicaine, de la part des villages vivant sur les berges de l’ancienne lagune de Texcoco.
Qui sommes-nous ?
- Des peuples indigènes
- Semi-ruraux
- Nous sommes situés à environ 40 kilomètres à l’est de la ville de Mexico,
- Notre commune est composée de cinq bourgs : Ixtapan, Nexquipayac, Acuexcomac, Atenco et Zapotlan ; et d’environ 40 000 habitant-es (...) -
Lettre d’America del Valle
21 octobre 2009Lettre d’America del ValleRecevez un chaleureux SALUT et tous mes remerciements pour l’invitation pour être auprès de vous.
Malgré la prison et la persécution politique que vivent des dizaines d’activistes sociaux au Mexique et qui, dans un cas comme le mien, nous obligent à l’exil dans notre propre patrie, rien ne pourra nous empêcher de lutter ensemble depuis les différentes tranchées où nous a jetés la lutte.
Sachez que depuis ma tranchée, je reste le poing levé parce que pour la solidarité entre les peuples d’en bas, pour la liberté et la justice, il n’y a ni force ni frontière qui ne nous fassent reculer.Nous sommes là compañeros ! Atenco, est là ! (...)
-
Appel pour la deuxième étape de la Campagne nationale et internationale "Liberté et Justice pour Atenco"
11 octobre 2009APPEL POUR LA DEUXIÈME ÉTAPE DE LA CAMPAGNE NATIONALE ET INTERNATIONALE "LIBERTÉ ET JUSTICE POUR ATENCO"septembre-décembre 2009
À la société civile nationale et internationale
Aux 218 organisations de la société civile qui ont rejoint la Campagne Liberté et Justice pour Atenco
Nous, membres du Comité Liberté et Justice pour Atenco, à l’origine de la campagne du même nom, accompagnant le Front communal pour la défense de la terre dans sa juste lutte pour la liberté des douze prisonniers politiques, souhaitons communiquer aux personnes, familles, collectifs, organisations, réseaux, mouvements, fronts, à la société nationale et internationale cet appel ; et nous vous demandons à toutes et tous de le passer à d’autres mains, d’autres villages, quartiers, lieux de travail et d’étude, communautés et à tous ceux qui luttent pour la liberté et la justice. En tant que comité, composé de trente musiciens, religieux, communicateurs, universitaires, acteurs et actrices, d’une dizaine d’organisations civiles solidaires et défenseurs des droits de l’homme, ainsi que du propre Front communal pour la défense de la terre nous voulons dire (...)
-
Lettre d’Hector Galindo, prisonnier politique d’Atenco
1er juin 2009DEPUIS LA PRISON, CENTRE FÉDÉRAL D’EXTERMINATION PHYSIQUE ET PSYCHOLOGIQUE, N° 1 "ALTIPLANO"
Aujourd’hui, trois ans après ce mois de mai rouge de 2006, nous pourrions dire que les choses en sont encore comme au début : l’illégalité, l’impunité et l’injustice caractérisent toujours le cas d’Atenco.
Dans le décompte des dommages, ceux qui assassinent, ceux qui violent, ceux qui cambriolent, ceux qui brutalisent, ceux qui torturent, restent protégés par des institutions obsolètes et inefficaces. Trois ans après, les auteurs matériels de ces faits ont reçu une accolade et un chèque d’impunité de la Cour suprême de justice ; les auteurs matériels, qui ont perpétré de telles brutalités, n’ont pas été puni ; aucun policier ou militaire n’est en prison. (...)