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A propos des agressions au Chiapas : Mitziton et communauté « 10 de abril »

mercredi 5 mars 2014

1- COMMUNIQUE DU CONSEIL DE BON GOUVERNEMENTDU CARACOL 4 (MORELIA)

Le Conseil de Bon Gouvernement « Cœur de l’Arc-en-ciel de l’Espoir » du Caracol IV dénonce l’agression subie par des bases de soutien zapatistes de l’ejido [1] « 10 de abril », de la commune autonome en rébellion « 17 de noviembre », Chiapas, Mexique.

Au peuple du Mexique et au monde.
Aux compañeros et compañeras de la Sexta, nationale et internationale.
Aux défenseurs des droits humains conséquents, nationaux et internationaux.
Aux médias de communication alternatifs, nationaux et internationaux.

Vendredi 31 janvier 2014

Le conseil de bon gouvernement « Cœur de l’Arc-en-ciel de l’Espoir » du Caracol IV, « Tourbillon de nos paroles », dénonçons l’agression subite par nos compañeros et compañeras bases de soutien de l’ejido « 10 de abril » de la commune autonome en rébellion « 17 de noviembre », Chiapas, Mexique. Celle-ci provoquée par des gens de la CIOAC démocratique [2], sous la direction de Miguel Vázquez Hernández y Jaime Luna González.

C’est en 2007 qu’ils nous ont menacés pour la première fois de nous confisquer notre terre récupérée en 1994, en nous présentant un simple croquis et en voulant se prendre avec ça pour des propriétaires.

Le 18 octobre 2013, ils reviennent tenter de nous provoquer et de nous enlever notre terre récupérée, payée par le sang de nos compañeros tombés au combat. A cette date ils sont revenus pour nous spolier et réaliser leur fameuse démarcation, et nous avons vu de quelle manière ils sont totalement hors des lignes, tout comme ils étaient venus tracer une rue en
2007 en s’appuyant sur le même croquis tout simple.

La provocation la plus récente subite par nos compañeros bases de soutien de l’ejido « 10 de abril » de la commune autonome en rébellion « 17 de noviembre », est le 27 janvier 2014 dernier, vers 7h30 du matin : 250 personnes de l’organisation CIOAC démocratique sont venues nous provoquer, provenant de l’ejido « 20 de noviembre », municipalitéofficielle de Las Margaritas, Chiapas.

Arrivées sur notre terrain récupéré, tout d’abord, ils ont commencé à casser notre panneau qui est à l’entrée de l’ejido « 10 de abril », ils en ont détruit un et brûlé un autre.

En second lieu, ils se sont mis à faire tomber les arbres que nous avons comme réserve écologique, ce dont ils n’en avaient rien à faire du tout, et ils ont commencé à travailler avec 5 tronçonneuses, et ils ont coupé 9 pins, 40 chênes, 35 caféiers, 3 bananiers, écrasés avec les arbres qu’ils avaient abattus, et un régime de bananes qu’ils avaient consommé.

A partir des arbres abattus ils ont découpés des sections, des planches et du bois de chauffe, ils ne les ont pas pris pour leur usage familial, ils les ont volés pour les vendre et faire des affaires, emportant un total de 41 camionnettes de bois.

Quand ils sont repartis chez eux ils sont sortis en criant les noms de deux compañeros qui revenaient, et qu’ils allaient voir ce qui allait leur arriver.

Nous évaluons le coût de ce qu’ils nous ont volés à la quantité de 40 530 pesos, plus les frais de nos médicaments pour nos compañeros blessés.

A la date du 30 janvier 2014, vers 6h40 du matin ils sont revenus nous agresser et honorer leurs menaces prononcées le 27 janvier 2014. Ils sont venus dans 18 camionnettes Nissan et on a calculé leur nombre à 300 personnes, tous prêts à la violence.

Ils sont descendus de leurs camionnettes à 30 mètres d’où étaient nos compañeros, et la camionnette qui était en tête a tenté de les percuter, bien que nous leur avons demandé de s’arrêter ils ne nous ont pas fait cas.

Quand nos agresseurs sont descendus on a noté leur totale disposition à nous attaquer à la machette que, de fait, ils avaient à la main, et ils avaient emmenés des pierres depuis leurs maisons car ils les ont descendues de leurs camionnettes.

Nos compañeros ont résisté en ne répondant rien aux questions verbales agressives et moqueuses qu’ils faisaient. Avec peine on vous rapporte les moqueries reçues par nos compañeros, et comment ils ont dû passer un long moment à ne pas répondre aux questions qu’ils faisaient de savoir si ils sont des vagins ou des bites, et qui ne répondent pas aux questions.

Ensuite les compañeros bases de soutien ont tenté de leur dire d’arrêter de les ennuyer parce que la terre est récupérée depuis 1994 et c’est pour cela qu’ils sont là et qu’ils veillent sur elle. Juste d’avoir dit cela, les agresseurs de la CIOAC Démocratique firent une pause de 5 minutes
pour décider quelle action ils allaient faire, et passé ce moment ils commencèrent à nous jeter des pierres de bonne taille.

Ils commencèrent donc leurs actions en nous jetant des pierres, et tandis que certains faisaient ça sur nous, d’autres allaient chercher des bâtons pour nous frapper.

Tout de suite nos compañeros ont commencé à tomber à terre avec des blessures conséquentes aux yeux, à la tête, au nez et aux jambes. Nous avons 3 compañeros blessés graves :

Sebastián, âgé de 20 ans, blessé grave, avec une fracture de l’os zygomatique, un traumatisme ophtalmique du côté gauche, une hémorragie sévère de la rétine, une inflammation sévère de la rétine, une fracture à la base du crâne et une fracture de la base nasale, et maintenant en état
de santé grave avec le risque de perdre la vue. En observations de signes neurologiques.

Ismael âgé de 22 ans, fracture ouverte du nez, œdème des lèvres, traumatisme crânien encéphalique simple, contusion de l’épaule gauche.

Jhony, âgé de 32 ans, blessé avec traumatisme encéphalique modéré gauche, trauma oculaire gauche, œdème palpébral.

Et aussi 3 compañeros blessés légers :

Mateo, âgé de 55 ans, blessé à l’arrière de la tête sur 5 centimètres et un centimètre de profondeur, Rodolfo âgé de 26 ans, blessé du côté gauche de la tête sur 3 centimètres et un de profondeur, Ernesto âgé de 37 ans, blessé du côté gauche de la tête sur 3 centimètres et un de profondeur.

Les leaders violeurs de nos droits en tant qu’êtres humains sont les mal-nés : Arnulfo González Jiménez, qui porte un pistolet calibre 22, et le monsieur Jaime Luna González. Ils ont tiré avec leurs armes, ont commencé à nous frapper et ont suivi leurs complices les messieurs Tranquilino González, maître bilingue, José Lino Álvarez et Humberto López, originaires de l’ejido « 20 de Noviembre ».

Les personnes qu’ils ont emmenées avec eux en camionnette ont été payées 100 pesos chacune pour leur action de violence qu’ils ont faite.

Lorsque nous avons vu nos compañeros tomber à terre nous avons demandé l’aide d’urgence de l’hôpital San Carlos situé à Altamirano. Celles et ceux qui y travaillent sont venus sur les lieux où se trouvaient nos blessés, mais les agresseurs de la CIOAC démocratique ne les ont pas laissé passer car ils bloquaient la route au carrefour d’Altamirano qui va de Comitán à l’ejido « San Miguel ».

Alors qu’ils frappaient nos compañeros, est arrivé le monsieur Francisco Hernández Aguilar du hameau « El Nanze », qui avant était de la OPDDIC [3] et maintenant est leader de la ORCAO [4], qui continue maintenant à porter des armes lourdes : 2 AKA- 47, 1 AR- 15, 1 M 1, ce qu’on a déjà dénoncé par le passé.

Le chauffeur Filomeno Hernández García et le véhicule ils les ont emmenés séquestrés à leurs ejidos, le docteur Edgar Ulises Torres Rodríguez et une sœur accompagnante ayant pour nom Edith Garrido Lozada ils les ont aussi emmenés et arrivés à l’ejido « 20 de noviembre », ils ont commencé à les frapper au visage, dans les côtes et à la tête. La sœur Edit Garrido
Lozada a été frappée par des hommes. L’ambulance était accompagnée d’une autre camionnette Chevrolet pickup de 6 cylindres, conduite par une autre sœur ayant pour nom patricia Moysén Márquez, et comme copilote la sœur Martha Range Martínez. Elles furent également forcées de descendre de la camionnette par des femmes tojolabales et pour ne pas avoir accepté de leur confier les clés du véhicule elles furent frappées et maltraitées
physiquement. La conductrice fut privée de son portefeuille, où se trouvait ses papiers d’identité.

Face à cette violence que rafraichissent les mauvais gouvernements, ceux-ci sont les bons professeurs qui enseignent à ces leaders locaux comment en finir avec nos ressources naturelles.

Nous savons qu’Enrique Peña Nieto est l’éhonté contremaître qui est en train de vendre tout, nos ressources naturelles, notre terre mère. Et en fait ce que nous font aujourd’hui ses élèves, c’est ce qu’il leur enseigne avec ses projets de mort.

Concernant l’enfant majordome du Chiapas Manuel Velazco cuello, qui avait dit après sa victoire électorale qu’il respecterait notre autonomie et les Assemblées de Bon Gouvernement, il a démontré dès premiers jours de janvier 2014 qu’il nous mentait encore en prétendant respecter les terres récupérées depuis 1994. Quant au caporal de la municipalité officielle de las Margaritas, le monsieur Manuel Culebro Gordillo, il n’est qu’un autre menteur de plus, voleur et complice des membres de la CIOAC- Démocratique.

Tous les trois ont une dette de plus envers nous pour le sang de nos compagnons versé et ça a un prix »

Le caporal de la municipalité officielle de Las Margaritas, le Monsieur Culebro Gordillo, n’est rien d’autre qu’un menteur et un voleur, complice des leaders de la CIOAC démocratique.

Ces trois serfs des grands patrons multinationaux, le contremaître Enrique Peña Nieto, le majordome Manuel Velazco Cuello et le caporal Manuel Culebro Gordillo ont, de par le sang versé par nos compañeros, une dette envers nous qui n’a pas de prix.

Il n’y aucun doute, ces personnages sont clairement des menteurs, corrompus, voleurs, qui n’ont honte de rien. Un exemple clair, c’est l’enfant majordome, lorsque durant sa campagne il a détourné des millions de pesos de l’argent du peuple, et lorsqu’il a siégé et dit qu’il n’y
avait pas tant au budget. C’est comme ça qu’ils sont tous, des voleurs protégés par la loi qu’ils font eux-mêmes.

BIEN A VOUS
LE CONSEIL DE BON GOUVERNEMENT EN FONCTION

JUAN CRUZ ÁLVAREZ
LUVIA VELÁZCO GÓMEZ

http://enlacezapatista.ezln.org.mx/

[1] L’ejido est une structure de gestion collective des terres, dont le fonctionnement fut codifié dans la constitution mexicaine de 1917, suite à la Révolution. Dans les régions chiapanèques de Las Margaritas et d’Altamirano, où énormément de terres furent récupérées par le mouvement paysan indigène durant les quarante dernières années, les villages et les
terres qui leur correspondent sont tous communément appelés « ejidos »
.
[2] la CIOAC est une organisation paysanne liée au Parti communiste mexicain, fortement implantée depuis la fin des années 70 dans la région tojolabale de Comitan, où de grandes luttes furent alors menées par les villages et les journaliers agricoles indigènes pour la récupération des terres contre les grands propriétaires terriens. A partir de la fin des années 80 cependant, les dirigeants locaux de la CIOAC commencèrent à accéder à différents postes de responsabilité politique (maires, députés, fonctionnaires et employés des institutions), et la CIOAC prit un virage de plus en plus clientéliste, marqué par la corruption et l’enrichissement personnel de ses dirigeants.
Depuis 2008, au Chiapas la CIOAC est divisée entre d’un côté l’organisation « historique », avec pour dirigeants les frères Hernández Cruz, politiciens tojolabales surnommés « los camarones » [les « crevettes »], et de l’autre la CIOAC « démocratique », dirigée par Jorge Álvarez López, actuel secrétaire des peuples et de la culture indigène de l’Etat du Chiapas, et Miguel Ángel Vázquez Hernández, ex-député du PRD et actuel syndic de la municipalité officielle de Las Margaritas.

[3] La ORCAO [organisation régionale des Caféticulteurs d’Ocosingo] est une organisation paysanne indigène liée au PRD (centre gauche) et à l’ex-gouverneur du Chiapas Pablo Salazar Mendiguchia. Tout comme la CIOAC,ses bonnes relations avec les autorités agraires de l’Etat lui valurent la concession de titres de propriété agricoles sur des terres occupées de fait depuis 1994 par l’EZLN. Depuis la fin des années 90, l’ORCAO mène des tentatives récurrentes pour s’approprier de terres occupées par les communautés zapatistes, spécialement dans les alentours d’Altamirano.

[4] l’OPPDIC (Organisation Pour la Défense des Droits Indigènes et Paysans) est une organisation paysanne indigène liée au PRI et dotée d’une structure de type paramilitaire. Tout comme l’ORCAO, elle s’est vue décerner par des autorités agraires complices, la propriété juridique de nombreuses terres historiquement récupérées par les zapatistes durant le
soulèvement de 1994, et effectue depuis régulièrement des raids contre les diverses communautés zapatistes de la zone de la Selva, afin de s’emparer pour leur propre compte des terres récupérées en 1994 par l’EZLN.

2- CHIAPAS : PROJETS TOURISTIQUES ET RETOUR DE LA "GUERRA SUCIA"

Chiapas. communauté tzeltale de Jotola, 18 septembre 2009.

Ricardo Lagunes Gasca, avocat membre du célèbre centre chiapanèque des droits humains
"Fray Ba", est pris en embuscade par une soixantaine de membres d’une organisation paramilitaire alliée au gouvernement chiapanèque, la OPPDIC, au sortir d’une réunion locale pour la libération de deux prisonniers politiques de la communauté. S’il fut rescapé de peu par des paysans du village, ce fut au prix d’un blessé par balles et d’intimidations armées
des habitants, avec le soutien tacite des forces de police de l’etat du Chiapas.

Communauté tzotzile de Mitziton. 21 juillet 2009.

Une commission villageoise déléguée pour vérifier l’un des terrains de la communauté
menacé d’etre spolié par le gouvernement est attaquée par un groupe paramilitaire local allié au gouvernement, "l’armée de Dieu". Une personne meurt dans l’affrontement, 5 autres sont très gravement blessées.

Communauté tzeltale de San Sebastian Bachajon, avril 2009.

8 paysans investis dans les commissions de justice de l’ejido sont arretés et accusés d’attaquer et détrousser les véhicules de la route San Cristobal de las Casas-Ocosingo. Le montage policier apparait vite au grand jour, les paysans arretés ayant par le passé régulièrement amenenés aux juridictions locales des assaillants de voiture locaux, systématiquement
relachés par les autorités étatiques chiapanèques. En réponse aux protestations pour leur libération, les forces de police de l’Etat prennent le controle d’un petit poste touristique et d’une carrière de sable gérés par les habitants de l’ejido.

Tous ces faits ont en commun d’etre liés a la résistance de ces communautés contre la construction d’une autoroute entre San Cristobal de Las Casas et Palenque, deux principaux pôles touristiques de l’Etat du Chiapas, et infrastructure majeure pour le développement du futur projet touristique de "Centre intégralement planifié Agua Azul-Palenque" qui
prévoit la construction de plusieurs milliers de chambres d’hôtel dans cette région.

Aujourd’hui, comme hier deja avec le cycle d’expulsion de communautés et de militarisation de la réserve naturelle des Montes Azules, l’enjeu pour les gouvernements du Mexique et du Chiapas, est de reprendre le contrôle de ces territoires indiens, et de faire place nette afin d’attirer les investissements internationaux dans la région. Malheureusement pour eux, les terres nécessaires a ce projet et à la construction de l’autoroute sont toujours sous le contrôle collectif de communautés indiennes refusant majoritairement la parcellisation et la reconversion de leurs ejidos en propriété privée, ainsi que le passage de l’autoroute au milieu de leurs territoires. Par ailleurs, les communautés attenantes aux cascades touristiques refusent catégoriquement d’en être dépossédées au profit de propriétaires et d’investisseurs privés.

Face a cela, et ne pouvant se permettre d’intervenir militairement de manière franche et ouverte au risque d’un embrasement généralisé, les autorités mexicaines et chiapanèques misent de nouveau sur la stratégie de la "guerre sale" pour mettre fin aux résistances : ainsi, dans toutes ces communautés, des groupes indiens minoritaires liés aux autorités se voient
promettre la concession de futurs commerces lucratifs en bordure du tracé de l’autoroute, ainsi que l’impunité totale quant aux exactions violentes qu’ils pourraient commettre afin d’empecher la résistance a ces projets.

Des accusations de délinquance organisée sont montées de toutes de toutes pièces contre les compas en résistance de ces villages. Les aides gouvernementales dans le cadre de programme sociaux destinés aux paysans (programme PORTUNIDADES) sont elles aussi instrumentalisées contre la résistance sociale..

Aujourd’hui, malgré la mort d’un compa de Mitziton, les attaques armées répétées des groupes paramilitaires de l’OPPDIC et de et de l’"armée de Dieu", et l’incarcération de plusieurs d’entre eux, la résistance des villages de Mitziton, Jotola et San Sebastian Bachajon rassemblés et
coordonnés au sein de l’"Autre Campagne zapatiste", reste plus que déterminée.

Les mobilisations collectives nationales et internationales ont déjapermis de faire sortir de prison 6 des 8 personnes arrêtées en avril 2009 ; Les ejidatarios de San Sebastian Bachajon ont également décidés ce 26 septembre de récupérer le petit poste touristique d’accès aux cascades
d’Agua Azul, occupé depuis lors par la police fédérale préventive mexicaine et que les autorités étatiques pensaient concéder aux leaders paramilitaires Pedro Álvaro et Pascual Pérez.

Mais le danger de nouvelles représailles de la part de groupes paramilitaires ou des autorités étatiques est très fort...

En ce sens, un appel a la solidarité nationale et internationale est lancé de manière
URGENTE par les paysans de San Sebastian Bachajon membres de l’"Autre Campagne" zapatiste, ainsi que par les adhérents des villages de Mitziton
et Jotola afin de :

- dénoncer le climat de violence encouragé par le gouvernement du Chiapas, notamment au travers de ses fonctionnaires Nemesio Ponce Sánchez (sous-secrétaire général), et Carlos César Santiago Ángel (Delegué du gouvernement a Chilon).

- obtenir la libération d’Antonio y Jerónimo Gómez Saragos, originaires de Jotola ettoujours prisonniers depuis avril 2009 ,

- exiger le respect du controle des ejidos indiens de Mitziton, Jotola et San Sebastian Bachajon sur leurs territoires, en vertu des accords 169 de l’OIT signés par le Mexique, ainsi que l’abandon des projets de construction de l’autoroute San Cristobal-Palenque et du méga-centre touristique Palenque/ cascades d’Agua Azul, rejetés par les communautés indiennes en résistance de la région.

chronologie
http://www.chiapas.indymedia.org/article_169543